La prochaine extension de World of Warcraft Battle for Azeroth met les joueurs au coeur du conflit entre l'Alliance et la Horde !
Dans ce dossier complet, nous vous proposons de revenir sur l'histoire de l'extension, des événements ayant provoqué la défaite de la Légion ardente au conflit entre la Horde et l'Alliance au cœur de l'empire de Zandalar et du royaume de Kul Tiras.
Notez que Battle for Azeroth n'étant qu'en version bêta, plusieurs parties de l'histoire ne sont pas encore connues ou peuvent être modifiées. De plus, cet article est susceptible de contenir des spoilers importants du lore de l'extension.
Sommaire
- Battle for Azeroth : résumé de l'histoire
- Introduction : Le dénouement de Legion
- Partie 1 : Avant la Tempête
- Partie 2 : L'incendie de Teldrassil
- Partie 3 : La bataille de Lordaeron
- Partie 4 : Arrivées à Zandalar et Kul Tiras
- Partie 5 : Le Cœur d'Azeroth
- Partie 6 : Kul Tiras, royaume de l'Alliance
- Partie 7 : Zandalar, empire de la Horde
- Partie 8 : Uldir, les salles de Contrôle
- Partie 9 : La reine Azshara
- Partie 10 : Les Dieux très anciens
Dernières mise à jour
- [MàJ 15/05 à 10h00] : mise à jour complète du guide de l'Histoire. Ajout des scénarios d'introduction de l'Alliance et de la Horde à Battle for Azeroth.
Battle for Azeroth : résumé de l'histoire
Conflit entre l'Alliance et la Horde
- À la fin de Legion, le titan noir Sargeras blesse gravement Azeroth en plantant son épée maléfique sur Silithus.
- L'essence vitale d'Azeroth s'échappe vers la surface, sous la forme d'un minerai bleu-doré : l'azérite.
- La Horde, dirigée par Sylvanas Coursevent, et l'Alliance, menée par Anduin Wrynn, sont très intéressées par la puissance de l'azérite.
- Le conflit ancestral entre les deux factions reprend alors, tandis que le monde est mourant.
- La Horde finit par incendier Teldrassil, et ainsi détruire la capitale des Elfes de la nuit, Darnassus.
- En réponse à cela, l'Alliance attaque les ruines de Lordaeron et la capitale des Réprouvés, Fossoyeuse.
- Au final, la plupart des territoires des Royaumes de l'Est sont aux mains de l'Alliance, tandis que la Horde contrôle la majorité du continent Kalimdor.
Kul Tiras et Zandalar
- Les deux factions sont séparées par l'océan, et elles ont donc besoin d'alliés avec une puissance navale conséquente.
- À leurs arrivées à Kul Tiras et Zandalar, Magni Barbe-de-Bronze convoque les champions d'Azeroth dans la Chambre du Cœur afin de recevoir un artefact prodigieux, le Cœur d'Azeroth.
- Ce collier est une grande source de pouvoir qui réagit lorsqu'il est à proximité de l'azérite. L'essence vitale est alors absorbée.
- Tandis que la guerre fait rage, des sombres menaces s'agitent à Kul Tiras et Zandalar.
- À Uldir, en Zandalar, une entité effroyable s'agite : G'huun, le Dieu du Sang, le résultat d'une expérience ratée des titans sur les Dieux très anciens qui a très mal tourné.
- La Reine Azshara, dirigeante des Nagas, semble être impliquée dans des complots sur les deux continents.
Introduction : Le dénouement de Legion
Les champions d'Azeroth, accompagnés notamment d'Illidan Hurlorage, du Prophète Velen et de Magni Barbe-de-Bronze, se sont rendus sur Argus, le monde natal des Draeneï, afin d'arrêter la Légion ardente et son dirigeant, le titan noir Sargeras. Là-bas, ils ont retrouvé l'Armée de la Lumière ainsi que deux anciens héros de l'Alliance, Turalyon et Alleria Coursevent. Ensemble, ils se sont aventurés dans le bastion de la Légion : Antorus, le Trône ardent.
À Antorus, les champions d'Azeroth ont découvert que les titans du Panthéon étaient toujours en vie, menacés ou emprisonnés par les démons. Après les avoir libérés, tous se sont rendus au Panthéon et ont invoqué le titan Argus, torturé et au service de la Légion depuis de nombreuses années. Les champions durent le vaincre tandis que Sargeras approchait d'Azeroth.
Avant de se faire emprisonner par les titans au Panthéon, Sargeras parvint à planter son épée sur Azeroth, en Silithus. Cet acte final provoqua une blessure importante au cœur du monde, désormais mourant. Son essence vitale, le sang cristallisé du titan naissant, l'azérite, commence alors à surgir de la Plaie. Les rapports des événements à Silithus parviennent aux dirigeants de la Horde et de l'Alliance, Sylvanas Coursevent et Anduin Wrynn, qui s'intéressent particulièrement à l'azérite et à ses pouvoirs.
Partie 1 : Avant la Tempête
Dès le 13 juin 2018 (en français) le roman Avant la Tempête de Christie Golden nous permettra d'en apprendre plus sur Anduin et Sylvanas après la découverte de l'azérite. Vous pouvez retrouver ci-dessous la description officielle, mise à jour aux alentours du 21 avril.
Azeroth est mourante.
La Horde et l'Alliance ont vaincu la Légion ardente démoniaque, mais une catastrophe terrible se déroule profondément sous la surface du monde. Il y a une blessure mortelle au cœur d'Azeroth, frappée par l'épée du titan déchu Sargeras dans un dernier acte de cruauté.
Pour Anduin Wrynn, roi de Hurlevent, et Sylvanas Coursevent, chef de guerre de la Horde et reine des Réprouvés, il reste peu de temps pour reconstruire ce qu'il reste et encore moins pour pleurer ce qui a été perdu. La blessure dévastatrice d'Azeroth a révélé un mystérieux matériau connu sous le nom d'azérite. Entre de bonnes mains, cette étrange substance dorée est capable d'incroyables exploits de création; dans les mauvaises, cela pourrait provoquer une destruction inimaginable.
Alors que les forces de l'Alliance et de la Horde font la course pour découvrir les secrets de l'azérite et soigner le monde blessé, Anduin adopte un plan désespéré visant à forger une paix durable entre les factions. L'azérite compromet l'équilibre du pouvoir, et Anduin doit donc gagner la confiance de Sylvanas. Mais, comme toujours, la Dame noire a ses propres machinations.
Pour que la paix soit possible, les générations de sang et de haine doivent prendre fin. Mais il y a des vérités qu'aucun côté n'est prêt à accepter et des ambitions qu'ils répugnent à renoncer. Tandis que l'Alliance et la Horde parviennent à saisir le pouvoir de l'azérite, leur conflit bouillonnant menace de relancer une guerre totale, une guerre qui marquerait la condamnation d'Azeroth.
Le jour précédent le début de la Blizzcon 2017, un extrait d'Avant la Tempête avait été offert dans le goobie bag. On y apprend les informations suivantes :
- Après le départ de Sylvanas pour les îles Brisées à Legion, des Réprouvés ont créé un conseil afin de gouverner leur peuple et Fossoyeuse, intitulé le " Desolate Council ".
- Sylvanas est tiraillée entre son rôle de chef de guerre de la Horde et dirigeante des Réprouvés.
- Lors d'une discussion avec son champion Nathanos à Orgrimmar, elle projette d'attaquer Hurlevent.
Partie 2 : L'incendie de Teldrassil
Les plans de Sylvanas Coursevent mènent la Horde à brûler l'arbre-monde Teldrassil, demeure des Elfes de la nuit, peu de temps avant le début de l'extension Battle for Azeroth. Le déroulement exact des événements n'est pas encore connu, mais deux nouvelles officielles (Élégie et Une guerre honorable) offertes avec l'édition collector de Battle for Azeroth de l'extension et disponibles plus tard sur le site officiel du jeu, des vidéos d'animation et des suites de quêtes en jeu nous permettront d'en savoir plus.
Sommaire
Extraits des nouvelles : Élégie et Une guerre honorable
L'extrait d'Élégie prend place juste avant l'arrivée des champions de l'Alliance à Astranaar. Anaris Ventebois est tuée et Delaryn Lune-d'Été prend le commandement des troupes de Darnassus, qui apprennent le véritable plan de la Horde.
« Commandant ! cria-t-elle. Commandant ! On nous attaque ! »
Anaris fit volte-face, son visage balafré s’assombrissant de rage. Elle porta le regard sur Ferryn. « Expliquez-vous. »
À l’annonce que leurs frères et sœurs étaient en péril, les Sentinelles cessèrent leur manœuvre, tout leur corps à l’écoute, leur épuisement envolé.
« Des voleurs de la Horde, reprit Delaryn. Nous ignorons leur nombre. Ils ont abattu nos sabres-de-nuit d’abord, afin d’éviter que la nouvelle de leur attaque se répande. De nombreux morts sont à déplorer. Nous avons appris que d’autres avant-postes d’Orneval ont subi le même sort. »
L’espace d’un instant, Anaris la considéra sans mot dire, puis elle pivota sur ses talons pour hurler sur ses subordonnées. « Qu’est-ce que vous faites encore plantées là ? Vous, là, filez jusqu’au bosquet d’Aile-argent ! Voyez si… »
Ferryn émit un rugissement féroce, mais il était déjà trop tard. Sentant les muscles du fauve se bander sous elle, Delaryn sauta de son dos au moment précis où un Réprouvé se laissait tomber de la branche sous laquelle se trouvait Anaris.
Il atterrit sur le dos du commandant et y planta ses lames jumelles alors qu’elle s’écroulait sous son poids. Avec une vivacité remarquable pour un cadavre, l’assassin se redressa d’un bond. L’une de ses dagues vint trancher la gorge de Marua d’un coup net qui manqua de la décapiter.
Avec un feulement de rage, Ferryn fondit sur le Réprouvé tandis que sa bien-aimée, trop lente, en était encore à tirer une flèche de son carquois. Tandis qu’elle l’encochait, elle perçut un mouvement. Sa longue chevelure dorée flottant derrière lui telle une cape, un Elfe de sang avait surgi, toutes lames dehors. Avant que le capitaine n’ait eu le temps d’esquisser un geste, une demi-douzaine d’Elfes de la nuit se trouvèrent vidées de leur sang ou agonisantes sur le tapis verdoyant de la forêt.
Enfin, les Sentinelles se rassemblèrent. L’Elfe de sang s’évanouit aussitôt dans la végétation, mais cela n’avait aucune importance : elles auraient ce lâche avant qu’il ne puisse fuir bien loin. Elles lâchèrent une volée de flèches à travers les arbres, mais aucune ne fit mouche. Le Sin’dorei leur avait échappé.
Le Réprouvé n’eut pas cette chance. Eriadnar se rua sur lui avec son épée, lui entailla le torse, puis lui trancha un bras. Ferryn bondit à son tour sur le tueur, le clouant au sol. Nul doute qu’il faisait appel à tout son sang-froid pour ne pas le mettre en pièces.
Anaris Ventebois gisait sur l’herbe, les yeux grand ouverts, mais leur éclat s’était terni. « Commandant ? appela Eriadnar.
— Elle est morte », trancha durement Delaryn. Même si elle ne pouvait plus passer sa colère sur l’héroïne de guerre, elle n’était pas près de lui pardonner.
« Delaryn, souffla la Sentinelle, tu es notre commandant, désormais. »
L’idée paraissait saugrenue, mais Eriadnar avait raison. Delaryn se ressaisit donc et les rejoignit auprès du prisonnier. À ses pieds, elle découvrit les deux lames qu’il avait laissé tomber, encore couvertes du sang d’Anaris. Elle en ramassa une avec précaution, puis fit signe à Ferryn. Celui-ci s’écarta, non sans adresser un grondement menaçant à sa proie.
Toisant le prisonnier, elle chargea ses mots de toute sa douleur et de toute sa colère : « Parle, Réprouvé, et peut-être te laisserai-je la vie sauve. »
« — La vie ? grogna celui-ci de l’horrible voix d’outre-tombe de ceux de sa race. Voilà longtemps que je ne vis plus, Elfe. »
« — Oh, tu aimes les jeux de mots ? Dans ce cas, passons plutôt au calcul, contre-attaqua Delaryn, avant de désigner son épaule ensanglantée. Tu n’as plus qu’un bras. Si je le retranche, qu’est-ce qu’il reste ? Ou, encore mieux, allons-y petit à petit : je compte encore cinq doigts… Dis-moi quelque chose d’utile, charogne, ou tu n’en auras bientôt plus que quatre. »
Comme il refusait de répondre, elle s’agenouilla pour l’attraper par le poignet et approcha la dague de sa main.
« Très bien ! Je dirai tout », fulmina l’assassin.
C’est bien ce que je pensais : la lame est empoisonnée. Et il a beau avoir déjà un pied dans la tombe, c’est une douleur qu’il préfère s’épargner.
« Quels étaient vos ordres ? »
Les lèvres retroussées sur ses dents jaunes, le Réprouvé éclata de rire. Son haleine fétide percuta Delaryn de plein fouet. Écœurée, elle s’efforça toutefois de rester de marbre.
« J’aurais cru que c’était l’évidence même, la nargua le tueur. Aurait-on exterminé les plus malignes en premier ? Ah, non ! C’est vrai ! Il n’y a pas un Elfe de la nuit plus finaud que l’autre. Devinez quoi ? Un Troll a découpé les oreilles d’un autre de vos commandants. Il les porte en collier, maintenant. »
Delaryn savait qu’il disait très probablement vrai, mais elle ne releva pas la provocation. « Aucune val’kyr ne sera là pour te ramener, si je te plante cette petite chose dans la gorge. »
Elle jeta un coup d’œil à la lame, avant de reprendre sur le ton de la conversation.
« Quel genre de poison as-tu utilisé ? Quelque chose de douloureux, je suppose… Vous aimez bien ça, vous, les Réprouvés. » Puis son ton se fit glacial : « Si tu ne me racontes rien d’intéressant très vite, je vais finir par croire que tu essaies seulement de gagner du temps et que tu n’as aucune information pour moi. »
« — Qui n’essaierait pas de gagner du temps à ma place ? L’existence est un bien précieux. Même nous, nous en sommes conscients. »
Il n’avait pas tort. Les Elfes de la nuit avaient un profond respect pour la vie sous toutes ses formes. Ils ne torturaient pas leurs prisonniers, et répugnaient à faire plus de victimes que nécessaire. Néanmoins, ils n’avaient que du mépris pour ces abominations qu’étaient les Réprouvés.
Quelque chose se glaça dans le cœur de Delaryn, et elle amena le tranchant de la lame à quelques millimètres à peine de l’index de son propriétaire. « Ne me pousse pas à bout ! »
L’assassin au visage putréfié se départit instantanément de sa cruelle expression de triomphe quand il comprit que le nouveau commandant ne plaisantait pas. « Vous ne vaincrez pas. Nous sommes partout. N’avez-vous pas encore compris que c’est sur tous vos postes que nous avons déferlé par dizaines, avec nos poisons les plus atroces ? Et vous, avec vos rusés chasseurs, vos si fameuses Sentinelles, vos druides qui ne font qu’un avec la nature… vous n’avez rien vu venir ! »
Delaryn repensa au message du druide de la retraite de Raynebois. Effectivement, le refuge de Vent-d’Argent n’était pas le seul de leurs avant-postes à avoir subi une attaque. Pourtant, quelque chose sonnait faux dans les paroles du Réprouvé.
« Tu mens ! Quel est votre plan ? La Horde marchait en direction de Silithus. Pourquoi faire le détour par Ornev… »
La réponse se présenta d’elle-même, avec une évidence si douloureuse qu’elle lui fit l’effet d’un coup de poignard dans le ventre.
La flotte des Elfes de la nuit était en route pour Féralas.
Tyrande se trouvait à Hurlevent.
« Vous déblayez le passage », souffla-t-elle avec horreur.
Le Réprouvé répondit par un nouveau ricanement.
Delaryn le menaça de sa dague, mais le rire du voleur s’étrangla dans une quinte de toux sifflante. Sa gorge expulsa une substance gluante, et tout fut terminé. Il avait gagné : ses blessures avaient eu raison de sa non-vie avant que la Sentinelle ne s’en charge elle-même. La Kaldorei ne laissa pas cette ultime provocation du Réprouvé ni la frustration d’avoir gâché de précieuses minutes à l’interroger la détourner de son devoir. Elle avait perdu assez de temps.
D’un bond, elle se releva. « Eriadnar, es-tu blessée ? »
« — Non, mon commandant. »
« — Dans ce cas, va, ma sœur. Cours à Darnassus, aussi vite que le vent. N’engage pas le combat. Ne t’arrête sous aucun prétexte. Dissimule-toi si nécessaire. Mais porte le message à Malfurion : une armée est en route pour la capitale. »
Ferryn reprit sa forme de Kaldorei. « Je vole plus vite qu’elle ne court », suggéra-t-il.
Delaryn refusa son offre d’un signe de tête. « J’ai une autre mission pour toi, Ferryn. File, Eriadnar. Qu’Élune te guide. »
Encore sous le choc, la Sentinelle acquiesça, puis s’élança, aussi vive qu’une flèche.
Le commandant reporta son attention sur le druide. « Toi, tu vas prendre la direction des Tarides. La Horde arrive ; je veux savoir de combien de temps nous disposons avant qu’elle ne soit à nos portes. Va, jusqu’à ce que tu aperçoives leur armée. Ne les provoque pas au combat si tu peux l’éviter. Ton but est de rester en vie et de revenir me faire ton rapport. »
Ferryn hocha la tête. Ils se contemplèrent un moment l’un l’autre. Les mots n’étaient pas nécessaires. Ils avaient déjà pris part à tant de combats, parfois ensemble, parfois chacun de son côté… Et voilà qu’une fois de plus, ils prenaient le chemin de la guerre.
D’un même mouvement, ils s’enlacèrent, puis échangèrent un baiser ardent avant de s’atteler à leurs missions respectives.
Ferryn l’ignorait, mais à chaque fois que leurs routes se séparaient, Delaryn demandait à Élune de le lui ramener sain et sauf. Ce matin encore, elle la suppliait de lui accorder cette faveur, mais, pour la première fois de sa vie, le doute semblait poindre dans son cœur : à l’aube de cette bataille, la bienveillante déesse de la Lune entendrait-elle sa prière ?
Dans cet extrait d'Une guerre honorable, Varok Saurcroc combat Malfurion Hurlorage à Astranaar. Alors qu'il pensait mourir avec honneur, il est sauvé par Sylvanas Coursevent.
Le visage de l’Elfe se tordit ; l’espace d’un instant, Saurcroc crut qu’il allait pleurer. Au contraire, dans son dernier souffle, l’assassin mourant cracha sur les bottes de l’Orc, maculant son armure d’une traînée de sang et de salive. Puis il se figea. Morka rejoignit Saurcroc, une hachette dans chaque main. Tout était allé trop vite pour qu’elle ait le temps de s’en servir. « Insoumis jusqu’au bout, commenta-t-elle. Son peuple peut être fier. »
Saurcroc partageait son avis. Quelle fougue. Et dire que je ne connaîtrai jamais son nom.
« Félicitations pour avoir détecté cet assassin, la complimenta-t-il. Mais il n’aurait jamais dû arriver jusqu’ici. »
Il sortit d’un pas lourd, prêt à laisser sa rage exploser. Tout autour de lui s’affairaient des artilleurs, des gardes et des soldats. Astranaar grouillait de membres de la Horde, et pourtant, personne n’avait remarqué l’inconnu qui s’était faufilé parmi eux. Personne ne lui avait barré la route.
Le haut seigneur se réjouissait d’avance de leur expliquer en long, en large et en travers en quoi ils avaient failli.
« Écoutez-moi tous ! » commença-t-il. Des têtes se tournèrent dans sa direction. Des yeux remarquèrent le sang qui maculait sa hache et son armure.
« Faut-il vraiment que je rappelle à la Horde que nous sommes en guerre ? Dois-je vraiment… »
Il s’interrompit de lui-même. Les secondes qui suivirent lui semblèrent durer une éternité. Dans son esprit embrouillé par la fatigue, son instinct de survie endurci avait enfin réussi à se faire entendre. Le jeune Kaldorei n’avait pas été envoyé pour le tuer.
Son seul but avait été d’attirer Saurcroc à l’extérieur.
Trop pressé de faire la morale à ses gardes, le haut seigneur avait sauté à pieds joints dans le piège. Tu viens de signer ton arrêt de mort, vieux fou. Il fit volte-face et se jeta à l’intérieur de l’auberge. Une seconde plus tard, il ressentit une secousse lorsque Malfurion Hurlorage atterrit à l’endroit précis où il s’était tenu.
« Lok-Narash ! » hurla Saurcroc. Aux armes ! »
Ses conseillers et tacticiens, qui avaient déjà formé une ligne de défense dans la salle commune, se postèrent devant lui, prêts à l’action. Comme bien d’autres bâtiments kaldorei, cette auberge était pourvue de larges ouvertures sur trois côtés, leur offrant une vue dégagée sur le chaos qui faisait rage dehors. Les soldats affectés aux armes de siège fuyaient Malfurion, pour finir le dos criblé de flèches et de lames.
L’archidruide n’attaquait pas seul. Les Kaldorei lançaient leur dernier acte de résistance en Orneval, une frappe visant à priver la Horde du commandant de l’offensive. Saurcroc s’était laissé si facilement berner. Astranaar était une île aux accès limités, facile à défendre.
Un piège dont il serait impossible de s’échapper.
Pour couronner le tout, Saurcroc venait de se réfugier dans un bâtiment ouvert aux quatre vents. Pour combattre un archidruide.
Ma fin a sonné.
Tandis que le combat se faisait de plus en plus assourdissant au-dehors, l’intérieur de l’auberge s’assombrit. Malfurion Hurlorage apparut sur le seuil, les yeux braqués sur Saurcroc. Trois de ses conseillers se ruèrent sur l’intrus.
« Arrêtez ! » cria Saurcroc.
Malfurion frappa en un clin d’œil, et les griffes métalliques fixées à ses poignets expédièrent promptement les deux Orcs et l’Elfe de sang. Il s’avança en enjambant leurs cadavres.
Morka empoigna l’épaule de son supérieur. « Fuyez, haut seigneur, lui souffla-t-elle. Nous le retiendrons pendant ce temps. »
Certainement pas. Ils ne le ralentiraient pas de plus de quelques instants. Il était temps de mourir avec honneur. « Prends les cartes, chuchota-t-il. Apporte-les au chef de guerre. »
Morka écarquilla les yeux, mais Saurcroc se détourna d’elle. « Malfurion Hurlorage ! hurla-t-il. J’invoque le mak’gora et vous défie en combat singulier ! »
Ses propres mots lui parurent absurdes. Pourquoi un Elfe de la nuit aurait-il la moindre considération pour un duel à mort selon les traditions orques ? Malfurion était venu éliminer Saurcroc. Il n’avait que faire d’une poignée de conseillers.
Saurcroc embrassa du regard les autres membres de la Horde présents dans l’auberge. Devant leur confusion, il éleva encore plus la voix : « Hurlorage est à moi, bande de pleutres ! Si vous êtes encore ici dans cinq secondes, je vous tuerai de mes propres mains ! »
Morka avait l’air furieuse, mais ne discuta pas. Elle attrapa l’étui cylindrique contenant les cartes et sortit de l’auberge au pas de course. Les autres suivirent son exemple.
Malfurion ne quittait pas son adversaire des yeux. « Un duel, Saurcroc ? » s’étonna-t-il d’une voix douce, calme comme l’œil d’une tempête, paisible comme la terre d’une tombe fraîchement creusée. L’archidruide avança tranquillement vers l’Orc. « Pensez-vous que je porte le moindre intérêt à un duel entre nous ? — Vous pouvez toujours fuir, si vous avez peur », rétorqua Saurcroc. Il ne cherchait qu’à gagner du temps, rien de plus. L’unique victoire que pouvait espérer le haut seigneur était que les derniers mouvements des troupes de la Horde soient communiqués à Sylvanas, afin que l’offensive puisse se poursuivre. « Sinon, affrontez-moi, et nous verrons bien qui émergera vainqueur. »
Malfurion resta muet. Il leva les bras, et l’auberge se mit à trembler. Le plancher et le plafond de bois craquaient et grinçaient.
Les lèvres de Saurcroc se rétractèrent. La force de la nature ne résidait pas dans la force d’un poing ou le tranchant d’une lame. Elle se manifestait lorsqu’une forêt renaissait de ses cendres, quelques années seulement après le passage d’un incendie. Ou lorsqu’une puissante cité était envahie de végétation après une décennie d’abandon. Ou encore dans mille générations de prédateurs et de proies, vivant et chassant selon les instincts de leurs ancêtres.
Entre les mains d’un druide, cette force, qui œuvrait d’ordinaire sur plusieurs siècles, pouvait être condensée en une minute. Et entre les mains de Malfurion…
Cette auberge et tout ce qu’elle contenait retourneraient à la terre en quelques secondes.
Saurcroc bondit en avant, sa hache fendant l’air, tandis que lianes et racines éventraient le bâtiment. Malfurion esquiva sans peine son attaque, et ses griffes de métal foncèrent vers la tête de l’Orc, qui les dévia de justesse avec le manche de son arme.
Saurcroc poussa un rugissement, sa hache siffla, et le deuxième coup de Malfurion s’insinua dans un défaut de son armure, près de l’épaule. Du sang coula sur le sol. D’innombrables racines surgirent pour saisir les chevilles du haut seigneur. Il les esquiva en sautillant, hachant les plantes qui tentaient de l’entraver.
Quand des pans entiers de l’auberge commencèrent à tomber autour de lui, il accepta la mort. Contre un adversaire de la trempe de Hurlorage, il n’y avait aucun déshonneur à être vaincu. Saurcroc devait simplement combattre jusqu’au bout, sans se rendre.
Une explosion soudaine le fit tomber à la renverse et l’étourdit à moitié. Il ferma les yeux. C’en est fini. Ses mains se firent lourdes, engourdies par l’énergie noire qui s’élevait dans les ruines de l’auberge…
De l’énergie noire ?
Saurcroc rouvrit les paupières. Malfurion n’était pas tourné vers lui. Il croisait les bras pour se protéger le visage d’une flèche nimbée de fumée aux reflets violets qui explosa devant lui. Un halo émeraude se dressa contre les ténèbres, et le druide se jeta sur Sylvanas Coursevent, qui avait encoché une nouvelle flèche et bandait son arc à bout portant.
Saurcroc luttait pour se relever, mais ses jambes ne lui obéissaient plus.
L’auberge s’écroula alors sur lui, et il fut plongé dans les ténèbres et la douleur. Mais il n’était pas mort. Pas encore.
La mort n’était pas censée faire si mal.
Introduction à l'incendie de Teldrassil : suite de quêtes de l'Alliance
De Hurlevent à Silithus
Le roi Anduin Wrynn appelle les champions de l'Alliance au donjon de Hurlevent. Il a reçu un message intrigant des agents de l'Alliance postés à Orgrimmar : il semblerait que Sylvanas ait commencé à répandre les graines du conflit. Les rapports montrent que la Horde rassemble une armée qui se dirige vers Silithus.
Avec le potentiel de l'azérite à pouvoir changer le cours des guerres, Anduin n'est pas surpris que la chef de guerre souhaite s'en emparer, mais il est déconcerté par la rapidité dont Sylvanas fait preuve, si tôt après les nombreuses pertes des deux factions sur Argus.
Alors que le roi envoie les champions retrouver Mathias Shaw pour recevoir leurs instructions, ce dernier arrive en hâte et dit avoir de nouvelles informations. Les rapports s'avèrent être faux. Les soldats de la Horde ont dérivé vers le Nord des Tarides, et ils marchent désormais sur Orneval. La plupart des troupes de Malfurion ont déjà levé l'ancre pour Silithus, mais Darnassus a envoyé ses gardes afin de renforcer le village d'Astranaar. Le capitaine Delaryn Lune-d'Été est à leur tête, et c'est auprès d'elle que les champions doivent se rendre et tenir la ville le temps que la flotte de Hurlevent arrive en Kalimdor.
L'attaque de Teldrassil
Lorsque les champions atteignent Astranaar, peu de temps après les gardes de Darnassus, il est déjà trop tard. Les habitants sont morts, empoisonnés, les corps des civils regroupés au centre de la ville, et les bâtiments sont dévorés par les flammes. Delaryn, horrifiée, trouve la Horde lâche. Selon l'Elfe, elle n'est jamais descendue aussi bas lors de ce conflit. La capitaine demande aux champions d'honorer les corps des morts, tandis que de nombreux feux follets apparaissent. Beaucoup plus que ce qu'elle s'attendait à voir.
L'agitation de la forêt semble indiquer que Malfurion Hurlorage ne se trouve pas très loin, et Delaryn et les champions partent le retrouver au Nord, à la frontière de Sombrivage. Là-bas, l'archidruide est en train d'affronter des soldats de la Horde et son chef de guerre avec l'aide de feux follets. Il parvient à vaincre l'armée et à repousser Sylvanas en formant un mur capable de retenir temporairement l'ennemi.
Delaryn apparaît et informe Malfurion et les champions que Sylvanas se dirige vers l'avant-poste de Zoram'gar. Malfurion se doute que la Dame noire veut s'emparer de Teldrassil et prend la décision de rattraper les troupes qu'il avait envoyé à Silithus pour les ramener à Darnassus, tandis que les champions doivent faire leur rapport à Shandris Pennelune en ville pendant que Delaryn regroupe leurs forces des avants-postes proches. Ils ont pour mission de ne pas laisser la cité sans gardes.
À Darnassus, Shandris et l'armée Elfe de la nuit sont prêtes. La générale agit immédiatement en envoyant les Sentinelles à Lor'danel, la Sinueuse et au Bosquet des Anciens. Les champions doivent ensuite chevaucher un Dragon-faë et décimer les troupes de la Horde. La suite n'était pas réalisable sur l'alpha de Battle for Azeroth.
Partie 3 : La bataille de Lordaeron
Scénarios séparés
En jeu, les scénarios de la Horde et de l'Alliance de la bataille de Lordaeron sont séparés. Toutefois, les événements se déroulant en même temps dans l'histoire, ceux-ci sont regroupés dans cette partie.
Bataille de Lordaeron
Anduin appelle les champions de l'Alliance à reprendre ce qui leur revient de droit : Lordaeron. L'objectif principal de la bataille, qui débute à l'aube, est de faire répondre de leurs crimes la Horde et sa chef de guerre. Les champions retrouvent Mathias Shaw au port de Hurlevent, qui leur indique qu'ils font partie de la Troisième flotte. À leur signal, le navire du Capitaine Angelica appareille pour Lordaeron.
Au même moment, Sylvanas appelle les champions de la Horde à se rendre auprès du haut seigneur Saurcroc à Orgrimmar : la bataille de Lordaeron a commencé, et Brill est déjà tombée. La maîtresse des Mages Isabella a ouvert un portail à Fort Grommash pour permettre au haut seigneur et aux champions de se rendre directement à Fossoyeuse.
La Troisième flotte retrouve le général Hammond Clay sur la côte Nord des clairières de Tirisfal. Ce dernier les conduit aux ruines de Brill, désormais aux mains de l'Alliance, afin qu'ils retrouvent Genn Grisetête. Pendant ce temps, les champions de la Horde et Saurcroc portent secours aux civils du quartier de la magie, infiltré par des agents du SI:7. Les habitants évacués, les soldats de la Horde se dirigent vers le centre de la ville. Sur le chemin, ils découvrent deux agents, Mirabelle et Renzik « le kriss », encerclés par des gardes. Toutefois, ces derniers parviennent à s'échapper et à faire diversion pour laisser place à des Druides de la Griffe. Les champions de la Horde doivent éliminer les Druides et les Voleurs de l'Alliance du cœur de la ville.
À Brill, le roi de Gilnéas explique aux soldats de la Troisième flotte que la Horde a déclenché cette guerre avec lâcheté en attaquant Teldrassil, et que leur objectif est d'anéntir leurs vies et celles des générations futures. L'armée de l'Alliance charge alors devant les portes de la cité de Lordaeron et retrouve Anduin Wrynn et les premiers soldats. Les champions de la Horde et Saurcroc ont rejoint Sylvanas et Baine dans la cour Nord, à l'extérieur. Pendant que la machine de guerre à azérite est préparée, les champions et le haut seigneur doivent se jeter dans la bataille et percer la ligne de front de l'Alliance.
La contre-attaque de Sylvanas
L'Alliance semble gagner, et Anduin et Genn avançent vers les portes de Lordaeron. Toutefois, la machine de guerre à azérite de la Horde arrive et détruit une tour de siège. L'armée de l'Alliance fait face à la machine de guerre tandis que les champions de la Horde tentent, en vain, de la défendre. Anduin parvient à porter le coup de grâce et à s'enfuir avant l'explosion de l'engin.
Témoin de cette nouvelle défaite de la Horde, Sylvanas ordonne l'utilisation de la peste. Saurcroc n'est toutefois pas d'accord avec Sylvanas, et lui demande de trouver un autre moyen. La chef de guerre refuse, et les machines de peste Réprouvées bombardent le champ de bataille, tuant aussi bien les soldats de l'Alliance que de la Horde. La Dame noire utilise ensuite ses pouvoirs afin de relever les morts sous la forme de squelettes et les diriger vers l'Alliance.
Les champions de la Horde chargent à nouveau, équipés d'un masque ou bien également d'un répandeur de peste. Le haut seigneur leur demande de sauver les soldats, car il pense qu'il n'y a aucun honneur à gagner en abandonnant les siens. L'Alliance protège son roi et se replie vers Brill, tout en portant secours aux soldats blessés. Ils ont subi de lourdes pertes et ne peuvent plus utiliser leurs tours de siège. Anduin implore son père de l'aider.
Cinématique manquante
Une cinématique est manquante à ce moment du scénario Horde / Alliance. Voici la description temporaire : Jaina Arrives! Her forces successfully blast through the wall of Lordaeron Keep! And btw it was *totally* cool. Jaina arrive ! Ses forces explosent avec succès à travers le mur du donjon de Lordaeron ! Et au passage c'était *complètement* cool.
Arrivée de Jaina Portvaillant
Jaina Portvaillant arrive, et l'Alliance pénètre dans les ruines de la cité grâce à une brèche dans le mur Nord-Ouest et doit affronter des soldats de la Horde, dont plusieurs Trolls sombrelance accompagnés de balistes et dirigés par le Cherche-vent Durja. Au même moment, les champions de la Horde, Nathanos et Baine Sabot-de-Sang rejoignent Lor'themar Theron à l'arrière des ruines afin d'intercepter l'ennemi. Le haut seigneur est introuvable.
Durja vaincu, l'Alliance progresse et arrive devant l'armée de la Horde. Jaina prévient à Anduin qu'il n'a qu'un mot à dire pour que les soldats soient téléportés, mais Alleria Coursevent, des Elfes du Vide, le Grand Bricoleur Gelbin Mekkanivelle et des machines Gnomes apparaissent depuis des portails du Vide et chargent. Le cours de la bataille change et l'Alliance gagne l'avantage du nombre. Sylvanas sonne la retraite et fait exploser des barils de peste afin de bloquer l'avancée de l'Alliance et couvrir ses soldats.
Destin de Saurcroc
La Horde retrouve Saurcroc dans la cour Nord. L'Orc demande à Sylvanas si depuis le début, elle désirait une victoire sans honneur. Sylvanas rétorque que les morts n'ont que faire de l'honneur, qu'il se moque du sort des siens tant que leur mort est honorable. Néanmoins, la chef de guerre pense que la Horde vaut la peine d'être sauvée, et que quiconque pensant autrement n'a pas sa place parmi elle. Avant de se diriger vers la salle du trône avec les champions, elle lui dit que son décès lui importe peu, et qu'elle pourrait le relever pour la servir une fois encore, à moins qu'elle lui laisse une chance de retrouver son fils.
L'Alliance arrive après cela grâce aux machines volantes de Gelbin. Anduin a ordonné aux champions de l'Alliance de le suivre avec Jaina, Alleria, Genn et quelques soldats tandis que le Grand Bricoleur et le reste de l'armée se rendent à Brill pour se préparer à une éventuelle attaque. Ils retrouvent Saurcroc devant le pont menant à la salle du trône. Anduin lui demande de s'écarter, mais il refuse. Le roi de Hurlevent lui explique que son père lui avait parlé de lui, et lui demande s'il est prêt à tout donner pour la Horde. Le haut seigneur lui répond qu'il est prêt à donner sa vie pour la Horde, et charge.
Saurcroc est finalement à terre et exige une mort honorable. Anduin la lui refuse car il admire sa droiture, tout comme son père l'admirait. Il ne voit pas d'honneur à le tuer. Anduin le soigne et exige qu'il soit conduit à la Prison de Hurlevent en étant bien traité, et qu'à son retour ils discuteront de l'honneur et des moyens de le restaurer. Les chefs et les champions de l'Alliance se dirigent ensuite vers la salle du trône, où les attend Sylvanas.
Cinématique manquante
Une cinématique est manquante à ce moment du scénario Horde / Alliance. Voici la description temporaire : Sylvanas is waiting in the throne room when Anduin arrives. Anduin offers her the chance to surrender. Instead, she blows up the entire city. I mean, what did you expect? Sylvanas attend dans la salle du trône lorsque Anduin arrive. Anduin lui offre une chance de se rendre. À la place, elle explose la cité entière. Je veux dire, à quoi vous vous attendiez ?
Partie 4 : Arrivées à Zandalar et Kul Tiras
Sommaire
Horde - Partie 1 : l'extraction de Hurlevent
Infiltrer la prison de Hurlevent
Sylvanas confie au champion de la Horde une mission de la plus haute importance : une escouade composée des meilleurs éléments de la Horde doit infiltrer la Prison de Hurlevent afin de libérer des prisonniers zandalari capturés il y a peu de temps. Tandis que la première arcaniste Thalyssra, Rokhan et le champion de la Horde se rendront à la Prison, Nathanos, Lasan Corne-Céleste et ses aigles les retrouveront au port. Au cas où quelqu'un se ferait capturer, chaque membre dispose d'une Mort subite de Nathanos, potion permettant de se donner la mort, et le chef de guerre et le reste de la Horde nieraient être au courant de la mission.
Cinématique manquante
Une cinématique expliquant en détail la mission confiée par Sylvanas est manquante au tout début de la suite de quêtes.
Prisonnier Saurcroc
Thalyssra, Rokhan et le champion pénètrent dans la prison grâce à un accès aux égouts situé au Repos du lion. La 7e Légion est présente, et des combats doivent être menés avant d'arriver à la partie centrale des souterrains. Rokhan trouve l'endroit où est enfermé le haut seigneur Saurcroc.
Néanmoins, Saurcroc ne souhaite pas retourner à Orgrimmar, dans la Horde de Sylvanas, et pense qu'ils confondent loyauté et honneur. Il sait qu'il n'est pas la personne qu'ils sont venus libérer en priorité, et préfère rester dans sa cellule.
Libération de Talanji et Zul
Les prisonniers zandalari, la princesse Talanji et Zul le Prophète, sont libérés mais la troupe de la Horde est rapidement encerclée par les Mages de la 7e Légion. Zul pense que revenir aux tunnels menant au Repos du lion serait une erreur, et l'escouade se retrouve à emprunter les égoux menant près du donjon de Hurlevent. Camouflés grâce à Rokhan et aux Loas Trolls, ils doivent traverser la ville, désormais en état d'alerte, pour se rendre au port. Toutefois, des dizaines de gardes et de chevaliers patrouillent, des D.R.O.N.E.s survolent la ville et des crieurs informent les citoyens, confinés chez eux. Le roi est présent en personne, auprès de ses sujets.
Arrivés à la place de la cathédrale, ils tombent dans une embuscade tendue par des Worgens et doivent fuir Genn Grisetête. La route menant aux Canaux est bloquée par Jaina Portvaillant, et tandis que la Horde se fait rattraper, Zul prend une torche abandonée par un crieur et met le feu à des planches, bloquant Genn. À l'entrée du port, Nathanos retrouve la petite troupe. Ils doivent esquiver les attaques de Jaina et se rendre sur le bateau de la princesse. L'ancienne dame de Theramore tente de les empêcher d'embarquer, mais est contrainte de les laisser afin de sauver Hurlevent de l'incendie déclenché par Zul.
Nathanos explique à Talanji que la chef de guerre désire les voir revenir à Orgrimmar, mais la princesse préfère retourner directement à Zuldazar. En chemin, ils sont poursuivis par des navires de l'Alliance, mais Talanji parvient à les repousser avec l'aide du loa Rezan. Ils arrivent finalement aux côtes de Zandalar et sont accueillis par la flotte de l'empire.
Horde - Partie 2 : bienvenue à Zandalar
Talanji invite le champion à l'accompagner tandis qu'elle se rend au trône. Elle a des choses importantes à lui dire en ce qui concerne son royaume. Zandalar est rempli d'ennemis extérieurs et intérieurs. C'est pour cela qu'elle a fait appel à la Horde et à ses champions. Tandis que les Trolls de sang attaquent les frontières de Zuldazar et enlèvent son peuple pour les emmener au marais de Nazmir d'où ils ne reviennent jamais, le conseil zanchuli minimise cette menace et ont convaincu son père, le roi Rastakhan, de ne rien faire.
Talanji et le champion rencontrent le général Jakra'zet, membre du conseil zanchuli. Il voit d'un très mauvais œil la Horde, et a pour ordre de les escorter auprès du roi, au Trône doré de Dazar'alor. Rastakhan sait que la Horde et Sylvanas veulent la puissance de la flotte zandalari pour affronter l'Alliance, mais il admire également le courage dont ils ont fait preuve pour sauver sa fille. Il sait que Talanji a peur qu'il ne voit pas leurs vrais ennemis, et décide de laisser la Horde prouver sa valeur à Zandalar. Elle peut résider au Grand Sceau, un lieu sacré de Dazar'alor. Le roi nomme ensuite le champion de la Horde porte-parole.
Pendant que l'ambassade de la Horde est aménagée et que les premières troupes arrivent avec Nathanos, Talanji et le nouveau porte-parole visitent le Grand Sceau, un des derniers lieux les plus anciens de l'empire zandalari. Thalyssra parvient à téléporter le télémancien en chef Oculeth afin de créer des portails vers les capitales de la Horde, ainsi que le grand chef Baine Sabot-de-Sang. Il avoue être présent afin de veiller sur ce que manigance Sylvanas.
Alliance - Partie 1 : la nation de Kul Tiras
Conseil de guerre à Hurlevent
Anduin convoque d'urgence le champion de l'Alliance à un conseil de guerre au Donjon de Hurlevent avec Genn Grisetête, Jaina Portvaillant et Mathias Shaw. Des agents de la Horde se sont infiltrés dans la Prison et ont libéré deux prisonniers zandalari, une princesse et un prophète. Parmi les huit navires de guerre envoyés par l'Alliance afin de les poursuivre, seul un est revenu. Les survivants racontent avoir été témoins d'une magie étrange et terrifiante ainsi que d'une flotte zandalari impressionnante. Grâce à la magie de Jaina et un marin consentant, le conseil assiste à une vision des événements.
Cinématique : fin de l'extraction de Hurlevent
La vision correspond à la cinématique de l'arrivée du navire de la princesse Talanji à Zandalar, après l'extraction de Hurlevent.
Alliance avec Kul Tiras
Anduin comprend que la Horde désire s'associer avec les zandalari et que l'Alliance n'est pas assez puissante pour les arrêter. Jaina en conclut qu'ils doivent eux aussi trouver de nouveaux alliés, et propose une alliance avec son peuple, les Humains de Kul Tiras. Anduin est d'accord, malgré les risques que doit prendre Jaina, et décide de l'envoyer avec le champion en première ligne. Ils seront suivis par Genn et plusieurs soldats de la 7e Légion afin d'établir une base d'opération, et de veiller sur Jaina.
Jaina n'a quasiment plus aucun contact avec Kul Tiras depuis la mort de son père, Daelin Portvaillant, et son peuple lui reproche énormément la décision qu'elle a prise il y a plusieurs années, à savoir de le laisser mourir pour avoir une chance de former une paix entre la Horde et l'Alliance.
Arrivée à Boralus
Cinématique manquante
Sur son navire en haute mer, Jaina fait un cauchemar.
Arrivé aux portes de Boralus, le champion de l'Alliance accompagne Jaina à son audience avec Katherine Portvaillant, l'amirale suprême de Kul Tiras, et également sa mère. Ils sont rapidement arrêtés par des gardes, qui informent Jaina qu'ils les accompagneront afin qu'elle réponde de ses crimes. Les civils sont éloignés et un périmètre de sécurité est formé. Jaina est prête à affronter son sort, pour l'Alliance.
Cinématique manquante
Lors de l'audience, Jaina remet son destin entre les mains de sa mère. Dame Priscilla Corsandre pousse à ce que Jaina soit traitée comme une traîtresse, et Katherine ordonne que Jaina soit traînée devant la justice. La champion est arrêté et envoyé à Tol Dagor, prison au large des côtes Est de Kul Tiras appartenant à la compagnie marchande Corsandre.
Alliance - Partie 2 : une nation divisée
Prison de Tol Dagor
Le champion de l'Alliance se réveille dans une cellule avec un mur défoncé, et rencontre dans la pièce voisine Flynn Bellebrise. Quelqu'un à Boralus le paye afin de le sortir de la prison de Tol Dagor. Il s'agissait d'une prison normale jusqu'au jour où elle fut rachetée par la compagnie Corsandre. Elle est alors devenue la forteresse privée de Priscilla Corsandre, et les gardes sont autant des bandits que ceux derrière les barreaux. Flynn et le champion parviennent à s'évader en libérant les prisonniers. Ils récupèrent leur équipement, et au passage une poudre mystérieuse très puissante qui leur a permis de faire sauter une porte.
À l'extérieur, ils retrouvent Taelia, une amie de Flynn, et embarquent sur un bateau pour s'échapper et rejoindre Boralus. Flynn informe à Taelia qu'il a trouvé des informations compromettantes sur dame Corsandre. Taelia reconnait le champion en se rendant compte qu'il s'agit de l'émissaire de l'Alliance qui accompagnait Jaina. Ils finnissent par arriver au port de Boralus, lieu où la plupart des visiteurs ont accès et endroit le mieux gardé de la ville après le Donjon Portvaillant, et découvrent qu'un autre navire de l'Alliance est à quai.
Taelia et Cirrus Lafalaise
Taelia met la poudre récupérée à Tol Dagor en sécurité et fait visiter au champion le marché des Alizés tout en se présentant. Elle fait partie de la garde des Portvaillant et est l'écuyère de sire Cirrus Lafalaise, le dirigeant du port et la personne qui a demandé à Flynn et à elle de libérer le champion et de l'installer au marché.
Quand le Fléau s'est abattu sur Lordaeron et que la mère de Taelia est morte, son père l'a envoyé à Kul Tiras. Elle ne connaît pas grand chose de son père, mis à part qu'il était chevalier de Hurlevent et qu'il s'est sacrifié pour vaincre le roi-liche. Daelin Portvaillant a choisi Cirrus, un de ses plus fidèles chevaliers, pour élever Taelia.
Près du navire de l'Alliance, les gardes de Boralus ont encerclé Genn Grisetête et les soldats de la 7e Légion, sur ordre de dame Corsandre. Cirrus parvient cependant à les sauver en rappelant aux gardes qu'ils le servent lui, et non Corsandre. Genn, Cirrus, Flynn, Taelia et le champion se retrouvent au bureau du maître du port afin de discuter de la situation.
Cirrus désire aider l'Alliance alors que Katherine refuse car Kul Tiras agonise depuis la Troisième guerre, et les conseillers de l'amirale suprême lui cachent cela. Les kultirassiens ont besoin de l'Alliance, et Genn comprend qui'ils doivent faire découvrir à Katherine une vérité qu'il a lui même appris au prix de nombreux sacrifices : l'union fait la force.
Partie 5 : Le Cœur d'Azeroth
La Chambre du Cœur
Tandis que les champions de l'Alliance découvrent Kul Tiras et les champions de la Horde Zandalar, Magni Barbe-de-Bronze apparaît afin de les avertir qu'Azeroth désire leur parler et leur remettre un cadeau. En empruntant un téléporteur, ils arrivent dans une salle située sous Silithus, appelée la Chambre du Cœur. Des gisements d'azérite ont percé les murs de la salle, et des nuages de fumée bleu avec des étincelles dorées s'échappent de la pièce centrale.
Magni Barbe-de-Bronze : La voix d'Azeroth est aussi mélodieuse qu'une chanson... même si elle trahit sa souffrance. Magni Barbe-de-Bronze : Je suis peut-être son porte-parole, mais vous êtes son héraut. Et vous devez vous BATTRE pour elle. Magni Barbe-de-Bronze : Acceptez ce cadeau... né de son essence. Lorsqu'il gagnera en puissance, il en sera de même pour vous.
Infuser le Cœur
Magni confie le Cœur d'Azeroth aux champions et leur demande d'absorber l'azérite présente dans la salle et ainsi conférer de la puissance au collier. À mesure qu'il absorbe de l'azérite, le Cœur devient de plus en plus puissant et soigne les blessures du monde. Une fois que le collier a récupéré la puissance de l'azérite située autour de la pièce centrale, les champions la déchaînent et retirent l'azérite des murs de la Chambre. Magni les invite ensuite à retourner à Kul Tiras ou Zandalar, en les informant qu'il pourra communiquer avec eux grâce au collier.
La Damoiselle de vitalité
Près de l'accès à la pièce centrale se trouve une Damoiselle de vitalité en mauvais état. En lui parlant, il possible de tomber sur une ligne de texte mentionnant des complexes titans, dont deux inconnus jusqu'à présent : Uldorus et Uldaz.
- Le nom Uldorus est similaire à Antorus. Ce lieu pourrait-il contenir l'âme-monde Azeroth ?
- En anglais, Uldazi est devenu Uldaz, mais la version française possède toujours le -i.
Partie 6 : Kul Tiras, royaume de l'Alliance
À venir...
Partie 7 : Zandalar, empire de la Horde
À venir...
Partie 8 : Uldir, les salles de Contrôle
À venir...
Partie 9 : La reine Azshara
À venir...
Partie 10 : Les Dieux très anciens
À venir...
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Commentaires (64)
> alliance partie 2
> Taelia et Cirrus Lafalaise
Taelia, la fille de Genn Grisetete
De Genn?? Il m'avait semblé que c'était la fille de Bolvar fordragon, elle demandais même au héros, au détour d'une quête, des infos sur la mort de son père au Norfendre.
C'était bien une erreur involontaire :)
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