Le jugement de Sylvanas : Dialogues entre les différents personnages du jeu

Sylvanas Coursevent : Avant de faire face au jugement à venir, je souhaite partager quelques mots avec vous.

Sylvanas Coursevent : On m'a récemment rappelé que nous ne pouvons pas changer le passé. Si vous choisissez de me haïr pour les choses que j'ai faites, je ne pourrais pas vous en vouloir.

Sylvanas Coursevent : Mais sachez ceci. Nous avons partagé une cause commune une fois, et vous avez prouvé votre dévouement envers la Horde à maintes reprises. J'espère que vous continuerez à la défendre, quoi qu'il advienne.

Sylvanas Coursevent : Il convient que nous partagions ici quelques derniers mots, alors que je me tiens au bord du précipice pour mon jugement.

Sylvanas Coursevent : Vous m'avez montré de la loyauté à maintes reprises, même lorsque les autres vous ont rejeté pour cela. Même lorsque mes propres actions ne méritaient pas un tel dévouement.

Sylvanas Coursevent : Je ne sais pas quel destin m'attend. Mais si un jour j'ai besoin d'alliés de confiance, je sais que je peux faire appel à vous.

Tyrande Murmevent : La pénitence de la banshee sauvera bien des âmes en perdition.

Tyrande Murmevent : Ce destin ne serait pas accompli si je l'avais tuée en Sylvarden.

Tyrande Murmevent : Peut-être est-ce pour cela que mère Lune a retenu mon bras.

Tyrande Murmevent : La Horde a infligé une terrible blessure à mon peuple. Vous n'aurez peut-être plus jamais ma confiance... mais merci pour votre intervention.

Vereesa Coursevent : Depuis le temps qu'on ne lisait plus que haine et noirceur dans les yeux de notre soeur, entrevoir enfin celle que fut Sylvanas...

Alleria Coursevent : J'avais perdu tout espoir de la retrouver. Je suis heureuse d'avoir pu lui parler, Vereesa.

Vereesa Coursevent : Dommage que les retrouvailles aient été si courtes !

Alleria Coursevent : Gardons espoir. Si elle tient parole et va au bout de ses engagements, nous la reverrons peut-être un jour.

Vereesa Coursevent : Rien ne sera plus jamais comme avant. La souffrance qu'elle a infligée aux Kaldorei, au monde entier... Comment pourrait-elle réparer un tel préjudice ?

Alleria Coursevent : Est-ce seulement possible ? Mais sa pénitence peut apporter un semblant de paix à ses victimes, ce sera un bon début.

Vereesa Coursevent : Tu as raison, dame Soleil. Notre famille a connu des heures bien sombres, mais nous devons garder espoir.

Alleria Coursevent : Oui, petite Lune. Mère, père, Lirath... Eux ne sont plus que de lointains souvenirs. Notre soeur semblait perdue aussi, mais... nous verrons.

Vereesa Coursevent : Après avoir été témoin des crimes de Sylvanas pendant la guerre, j'ai cru que la soeur que j'avais connue autrefois avait disparu pour toujours.

Vereesa Coursevent : Mais quand j'ai appris ce qui s'était passé ici, en Ombreterre, j'ai su que je devais venir voir par moi-même.

Vereesa Coursevent : C'est peut-être stupide de ma part de me raccrocher à cet espoir, mais... j'ai déjà perdu tant de proches et amis.

Vereesa Coursevent : S'il reste la moindre chance que la Sylvanas d'autrefois soit de retour, je ne peux me résoudre à lui tourner le dos.

Genn Gristête : Je ne crois pas une seule seconde que votre ancien chef de guerre éprouve le moindre remords pour ses crimes.

Genn Gristête : Quand répondra-t-elle des torts qu'elle a causé à mon peuple ? À mon fils ?

< Gristête ne fait rien pour cacher sa colère >

Genn Gristête : Et vous aussi, vous allez devoir vous expliquer.

Genn Gristête : Je ne pardonnerai jamais à la banshee ce qu'elle a fait à Teldrassil. Ou à Gilnéas.

Genn Gristête : Ou à mon fils.

< Gristête serre les poings >

Genn Gristête : Mais pour l'instant, nous devons nous concentrer sur Anduin. Il aura besoin de notre aide pour se remettre de ce qu'il a enduré.

Genn Gristête : Si vous saviez de vous voir sain et sauf, sire. Même après les récits de Jaina, je peine à imaginer les horreurs que vous avez endurées.

Anduin Wrynn : Par moment, j'ai cru ne jamais échapper à l'emprise du Geôlier. Quand je pense à ce qu'il m'a fait faire...

Genn Gristête : Vous n'en êtes pas responsable ! Ne vous infligez pas cette culpabilité.

Anduin Wrynn : Je... j'aurai dû lui résister...

Genn Gristête : Anduin Wrynn, vous êtes l'homme le plus fort que je connaisse. Et quand vous regagnerez Hurlevent, c'est le royaume tout entier qui vous le dira.

Anduin Wrynn : Je ne peux pas rentrer, Genn. Pas encore.

Genn Gristête : Mais vos gens ont besoin...

Anduin Wrynn : Tyralyon veillera sur l'Alliance en mon absence. Et je sais que vous prendrez soin des nôtres... cher vieux loup.

Genn Gristête : Bien sûr. Prenez le temps qu'il faudra. Et quand vous serez prêt... revenez-nous.

Anduin Wrynn : L'ombre des horreurs que j'ai vues... des crimes que le Geôlier m'a forcé à commettre... continu à planer sur ma conscience.

Anduin Wrynn : Je vous serai éternellement reconnaissant d'avoir contribué à ma délivrance.

Anduin Wrynn : Mais on ne va pas se mentir. Je ne peux pas reprendre le cours de ma vie comme si rien ne s'était passé. J'ai besoin... de temps.

Anduin Wrynn : Défendez Azeroth. Quoi qu'il arrive.

Lor'themar Theron : Nous autres Sin'dorei avons connu notre lot de souffrance et de tragédies. J'ai vu les miens se faire massacrer, mon royaume rasé et tout ce qui m'était cher profané.

Lor'themar Theron : Quand Lune-d'Argent a enfin rejoint le reste du monde, c'est Sylvanas qui nous a tendu la main et accueillis dans la Horde.

Lor'themar Theron : Depuis, l'eau a coulé sous les ponts et on ne compte plus les atrocités dont la reine banshee s'est rendue coupable sur Azeroth.

Lor'themar Theron : Quant à moi, je vais devoir vivre le restant de mes jours en sachant que je n'ai pas levé le petit doigt pour l'en empêcher. Au bout du compte, peut-être serai-je jugé à mon tour pour mon inaction.

Lor'themar Theron : Mes hommages, sire Grisetête.

Genn Gristête : Seigneur régent.

Lor'themar Theron : J'espère que le châtiment de Sylvanas Cousevent offrira à l'Alliance un peu de paix.

Genn Gristête : La paix ? Nous sommes en Ombreterre. Demandez-donc aux malheureux qui sont ici par sa faute s'ils se sentent en paix.

Genn Gristête : Pour ma part, je ne connaîtrai pas de paix tant que le monstre qui a tué mon fils vivra.

Lor'themar Theron : Je comprends. Les miens aussi sont hantés par les exactions de monstres.

Genn Gristête : Et vous, qu'espérez-vous ? Voir votre ancien général des forestiers revenir de l'Antre, ou préfèreriez-vous retrouver votre chef de guerre ?

Lor'themar Theron : J'ai passé le plus clair de ma vie auprès des Coursevent. Sylvanas était ma championne... et mon amie. Mais la banshee qui a failli sceller la perte de la Horde n'était rien de tout ça.

Genn Gristête : Dans ce cas, vous n'auriez pas dû exécuter ses ordres. Au revoir.

Lor'themar Theron : Au revoir, sire Grisetête.

Baine Sabot-de-Sang : Sylvanas m'a jeté en prison et soumis à la torture. Mon insubordination m'a coûté cher, même si la souffrance qu'elle m'a infligée pâlit en comparaison du sort qu'on connu ses autres victimes.

Baine Sabot-de-Sang : Je l'ai longtemps haïe pour ce qu'elle m'avait fait, à moi et à la Horde. Mais la haine est un poison, et une fois qu'il s'est infiltré dans vos veines, il vous conduit irrémédiablement à la ruine.

Baine Sabot-de-Sang : Il n'est que justice que Sylvanas soit jugée. Les coupables doivent répondre de leurs crimesen présence de leurs victimes.

Lor'themar Theron : Quand je pense que nous sommes de l'autre côté du voile. Que nos défunts proches nous attendent ici, dans les royaumes de l'au-delà.

Lor'themar Theron : Y'a-t-il quelqu'un que vous rechercherez, Baine ? Une conversation à avoir avant de regagner la terre des vivants ?

Baine Sabot-de-Sang : Inutile de me ménager, Lor'themar. Vous voulez savoir si je souhaite retrouver mon père.

Baine Sabot-de-Sang : A dire vrai... Ce n'est pas utile. Son esprit m'accompagne partout et en toute chose. Il me guide comme ses ancêtres l'ont guidé en son temps.

Baine Sabot-de-Sang : Et vous ? Si vous le pouvez, à qui rendrez-vous visite ?.

Lor'themar Theron : Au prince Kael'thas. Depuis le temps que je suis seigneur régent, je me demande si j'ai vraiment les qualités nécessaires pour guider mon peuple.

Lor'themar Theron : Je voudrais savoir si le dernier vrai seigneur de Lune-d'Argent regrette ses choix. Ce serait l'occasion de refermer de vieilles blessures, et de sceller la passation de pouvoir.

Baine Sabot-de-Sang : Ce sentiment m'est on ne peut plus familier. J'espère que cette conversation vous apportera la paix.

Uther : Dans la vie, Sylvanas Coursevent a servi comme Général des forestiers de Lune-d'Argent. Si vous lui aviez parlé alors des atrocités qu'elle commettrait dans la mort, elle ne vous aurait pas cru.

Uther : Nous portons tous parfois des ténèbres dans nos cœurs. J'ai failli succomber au mien. Ce que j'ai fait à Arthas aurait pu devenir le premier pas vers la damnation.

Uther : Pourtant, de la compréhension découle la compassion, et la compassion peut nous sauver de toute obscurité. C'est un idéal auquel nous devons tous aspirer... même s'il ne faut jamais oublier qu'il ne s'acquiert pas facilement.

Jaina Portvaillant : La haine est un cycle. Un qui est trop facile à perpétuer. Et le pardon ne vient pas facilement à ceux qui ont été lésés.

Jaina Portvaillant : Il y a des années, j'ai imploré les autres de mettre de côté leurs griefs et de mettre fin à ce cycle. Ce n'est que maintenant, après tant de choses, que je saisis l'énormité de ce que je demandais.

Jaina Portvaillant : La haine et la culpabilité m'ont hantées, comme tant d'autres. Je crois toujours que le cycle peut être brisé, même si cela demande des efforts acharnés... et beaucoup de temps.

Thrall : Quand Sylvanas a envoyé son antrelige pour me capturer, tout ce que je voulais, c'était m'échapper. Quitter l'Ombreterre et retourner chez moi. Ma famille.

Thrall : Et pourtant, ce voyage m'a beaucoup appris. À propos de ma mère, de moi-même et de l'héritage que nous laissons tous derrière nous.

Thrall : Ce n'était pas la voie que j'aurais choisie. Mais c'était peut-être le chemin que je devais emprunter.

Bolvar : Assis pendant des années sur le Trône de glace, j'ai ressenti une ombre malveillante dans mon esprit. Je n'avais pas réalisé que c'était le Geôlier qui essayait de me transformer en un autre de ses pions.

Bolvar : Il m'a fallu toute ma détermination pour résister à son influence. Et pourtant, je n'ai aucun moyen de savoir combien de mes actions ont contribué au véritable objectif de la Citadelle de la Couronne de glace.

Bolvar : C'est ce qu'il y a de plus insidieux chez lui. Même après la défaite du Geôlier, le doute qu'il a semé en chacun de nous perdure.

Shandris : Les Kaldorei - ceux qui ont brûlé comme ceux qui ont survécu - attendent ce moment depuis longtemps. Savoir que la banshee devra répondre de tout ce qu'elle a fait.

Shandris : Beaucoup réclamaient sa tête. Certains le font encore. et je doute que rien de moins ne les satisfasse.

Shandris : Mais Sylvanas a dit vrai quand elle a dit que la mort serait une miséricorde. Et si elle peut épargner aux âmes les tourments de l'Antre, alors peut-être que sa pénitence s'avérera plus précieuse que son exécution.

Maiev: Croyez-vous que ce soit la justice ? Que Sylvanas survive après avoir massacré d'innombrables innocents ?

Maiev: Il fut un temps où la rage obscurcissait ma vision et j'ai retourné mon propre glaive contre mon propre peuple.

Maiev: Et après que ma camarade bien-aimée, Sira, ait été abattue et ramenée à la non-mort, elle a déchaîné sa haine contre nous.

Maiev: De plein droit, nos deux vies étaient perdues. Pourtant, on m'a donné une chance de réparer ce que j'avais cherché à déchirer. Pas pour moi, mais pour ceux à qui j'avais fait du tort. Je prie pour que Sira reçoive également cette chance.