Patch 7.3.2 : blessure d'Azeroth et autres spoilers majeurs

Au moment où le portail vers Argus s'est ouvert, à l'instant où mon regard s'est posé sur le monde de la Légion, j'ai su que je n'en reviendrais jamais. Je vais affronter mon destin, quoi qu'il en coûte. Cependant... J'ai quelques affaires à régler. D'anciennes blessures que j'aimerais soigner. Ce cristal contient deux messages - l'un est pour mon frère Malfurion, l'autre pour Tyrande.

Je vous fais confiance pour les transmettre en mon nom, champion. Quand ils auront entendu mes paroles, laissez le cristal au sommet du Mont Hyjal, sur les rives du Puits d'éternité.

Vous avez été témoins des échos de mon passé, héros. Je vous demande de vous occuper de ce dernier service.

Le Puits d'éternité, et je ne veux pas être sentimental, mais s'il y a bien une chose qui incarne ma dévotion à Azeroth, c'est cette fontaine de puissance que j'ai créé il y a si longtemps. Mais assez creusé dans mon passé. Le cristal que je vous ai laissé ne contient pas deux messages, mais trois. Le dernier est pour vous, champion. Vous avez prouvé votre engagement envers Azeroth. Votre dévotion, votre sacrifice sont égaux au mien. Mais bien d'autres choses vous seront demandées. Même maintenant, des ennemis se rassemblent, et les ombres noircissent. À partir de ce jour, la défense de notre monde et de tout ce qui nous est cher repose sur vous.

Malfurion, même dans le ventre de notre mère, nous nous affrontions. Ce combat s'est poursuivi pendant toute notre vie. Les enseignements de Cénarius ont toujours guidé tes pas. J'ai entendu un autre appel. J'ai recherché la puissance. Mais pas pour conquérir, ou gouverner, c'était simplement un moyen d'arriver à une seule fin. Sauver Azeroth d'un ennemi inarrêtable.

Tu n'as jamais eu confiance dans mes intentions et je suppose que je n'ai rien fait pour faciliter les choses. Mais maintenant, mon destin est clair. Je souhaite apaiser les tensions qui nous ont divisées pendant longtemps. Même quand la Légion aura disparu, de nouvelles menaces s'élèveront. Je crois que personne ne peut y faire face, sauf toi, mon frère.

Tu as passé une vie entière à te battre pour ce rêve, ce qu'Azeroth aurait pu être. Maintenant, tu dois te battre pour ce qu'elle est. Prends soin de Tyrande, écoute ses conseils. Elle a toujours été la meilleure d'entre nous. La route qui t'attend sera longue. Quoi qu'il en soit, fais honneur au nom de Hurlorage.

Tyrande, il y a très longtemps, tu as eu assez confiance en moi pour aller à l'encontre de la volonté de Malfurion et tu m'as libéré de ma prison. Mais avec le temps, ta foi s'est perdue. Et comme mon frère, tu t'es mise à croire que les choix que j'avais fait m'avaient conduit dans les ténèbres. Sache que la voie que j'ai empruntée ne menait qu'à un seul objectif : sauver notre monde. Je ne pouvais pas faire dans la demi-mesure, je ne pouvais pas faire de compromis. Et dans les temps où je doutais, je me suis toujours accroché à une seule chose. À toi. Tu as toujours incarné le meilleur d'Azeroth Tyrande. Ta foi, ta dévotion, même dans les heures sombres. Ma foi en toi ne s'est jamais évanouie. Ma foi, mon devoir, sont maintenant clairs pour moi.

Je te confie la défense d'Azeroth, à toi, et à mon frère. Prends soin de lui, Tyrande. Parfois, j'aurais souhaité que ton cœur fasse un choix différent. Au final, je sais qu'il a fait le bon.